Se déplacer en sécurité

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Se déplacer en sécurité

Le cycliste et le piéton qui se déplacent ainsi pour se rendre à l’école ou au travail, atteindre une gare, faire quelques courses, sans user de sa voiture est un acteur important et positif de la mobilité dans notre commune. Plus de gens marcheront à pied ou rouleront à vélo, moins de voitures encombreront nos rues et avenues, rendant la circulation plus fluide pour ceux pour qui la voiture est indispensable.

Utiliser par exemple sa bicyclette ou ses pieds  pour aller au club de sport, au mouvement de jeunesse devrait sembler aller de soi pour la plupart des jeunes de la commune. Pourtant, c’est souvent en voiture que nous les amenons à leurs activités, par facilité ou poussés par la crainte d’un accident.  Pourtant, même si les aménagements cyclistes et piétons doivent encore être complétés et améliorés, le réseau existant offre déjà de belles possibilités pour se déplacer en sécurité.

Mais les infrastructures ne suffisent pas pour assurer cette sécurité. Parce que ce sont avant tout nos comportements qui  rendent sure la pratique de la mobilité active.

Nos comportements d’usagers d’abord… Les pistes cyclables et les trottoirs ne sont pas faits pour y parquer, même juste pour une minute. Il suffit parfois de marcher quelques mètres pour trouver un emplacement plus adéquat. Ces pistes et trottoirs doivent être traversés avec prudence, en marquant l’arrêt.

Nos comportements de riverains ensuite. Placer par exemple poubelles, papiers, cartons, sur les trottoirs ou les pistes cyclables imposent de tenir compte des personnes qui les empruntent. Ne puis-je pas les mettre ailleurs ou mieux les disposer, pour que le cycliste ne soit obligé de descendre de la piste ou que les parents avec leurs enfants ne soient obligés à un gymkhana dangereux. Les haies et les arbres qui longent ces infrastructures nécessitent un entretien pour qu’ils n’empiètent pas sur la voirie. Le règlement de police est très clair à ce sujet. La plupart de nos concitoyens font  cet effort, mais force est de constater qu’il y a de nombreux irréductibles dont l’inaction met en danger autrui.

Une mobilité sure pour tout le monde n’est donc pas uniquement affaire d’infrastructures, mais avant tout de comportements respectueux des autres, surtout des plus faibles.